La Place des Embruns
Bidart (64)
Bidart (64)
Maître d’œuvre : Les Marneurs (architectes, paysagistes, urbanistes, mandataires), Cabinet d’étude Marc Merlin (VRD), Biotope (BE environnement)
Programme : Renaturation et valorisation de l’ancien parking des Embruns et de la Place verte et bleue de l’Uhabia
Mission : mission complète de maîtrise d’oeuvre
Coût : 2,6 M€HT
Surface : 24 000 m²
Date : 2023 - 2026 (en cours)
Plan existant et projet
Par sa situation particulière d’embouchure, le site est une pierre angulaire entre deux systèmes géologiques et paysagers : le littoral basque et le lit de l’Uhabia. À la rencontre de ces deux paysages, la future Place des Embruns est une formidable occasion de témoigner de leur géographie, leurs dynamiques, les risques qui les accompagnent. L’estuaire doit désormais redevenir un moment singulier et de mise en valeur du patrimoine naturel de la vallée de l’Uhabia.
La canalisation et la « poldérisation » à la fin des années 1970 de l’estuaire de l’Uhabia, ont transformé progressivement l’identité du site. La plaine enherbée (ancien terrain de rugby) et l’implantation d’un parking proche de la plage ont placé en second rang les fonctions écologiques du site, ses capacités à faire face aux aléas, mais aussi la lecture d’un récit territorial plus vaste.
Une place, un estuaire, des espaces renaturés, du stationnement, des parcours… La mixité du programme souligne la richesse d’usages et de contextes définis par la situation de l’estuaire. Les enjeux environnementaux et urbains du site nécessitent de ne pas créer un projet sectorisé, mais permettent au contraire d’élaborer un projet d’interactions, en établissant des limites lisibles entre les usages tout en créant un espace public (urbain et/ou naturel) unitaire. La renaturation doit être celle du vivant, mais également permettre d’établir un espace public au climat maitrisé.
L’intention première guidant la conception de la place, et la cohérence de son programme riche, doit être celle d’ouvrir le site, en y dégageant des percées et vues tant vers l’Uhabia, l’Océan, que le bourg de Bidart. Le site, aujourd’hui autant peu aménagé qu’obstrué de mobilier et stationnements, doit retrouver un fonctionnement simple et clair, et permettre à tous de se projeter dans son grand paysage saisissant.
La canalisation et la « poldérisation » à la fin des années 1970 de l’estuaire de l’Uhabia, ont transformé progressivement l’identité du site. La plaine enherbée (ancien terrain de rugby) et l’implantation d’un parking proche de la plage ont placé en second rang les fonctions écologiques du site, ses capacités à faire face aux aléas, mais aussi la lecture d’un récit territorial plus vaste.
Une place, un estuaire, des espaces renaturés, du stationnement, des parcours… La mixité du programme souligne la richesse d’usages et de contextes définis par la situation de l’estuaire. Les enjeux environnementaux et urbains du site nécessitent de ne pas créer un projet sectorisé, mais permettent au contraire d’élaborer un projet d’interactions, en établissant des limites lisibles entre les usages tout en créant un espace public (urbain et/ou naturel) unitaire. La renaturation doit être celle du vivant, mais également permettre d’établir un espace public au climat maitrisé.
L’intention première guidant la conception de la place, et la cohérence de son programme riche, doit être celle d’ouvrir le site, en y dégageant des percées et vues tant vers l’Uhabia, l’Océan, que le bourg de Bidart. Le site, aujourd’hui autant peu aménagé qu’obstrué de mobilier et stationnements, doit retrouver un fonctionnement simple et clair, et permettre à tous de se projeter dans son grand paysage saisissant.
Notre approche s’est structurée par le développement d’une scénographie et de la mise en relation du site aux horizons : proches et lointains. Partant de la rencontre des trois domaines (littoral, fleuve et structure urbaine) et des singularités du site, partie urbanisée, espace ouvert sur le bord de l’Uhabia et relation aux commerces le long de la route, le projet propose de définir le site en trois rives structurantes autour d’une nouvelle centralité évoquant l’ancienne emprise de l’estuaire et formant un espace peu aménagé, renaturé et polyvalent.
À l’est, le promenoir marque « la fin » de la structure urbaine vers le bourg. Il se dessine comme un espace public généreux et ouvert vers l’esplanade centrale. La partie nord du site est marquée par un platelage linéaire et marquant les limites de l’esplanade centrale tout en profitant de la situation plus étroite et résidentielle des bâtiments existants, pour établir une conquête végétale, plus à l’abri. Ainsi, le platelage présente la traversée de différents milieux et composés de séquences (micro-espaces polyvalents, strates arbustives, arborées et jeux topographiques) jusqu’à rejoindre des cheminements vers le bord de mer. La rive sud est formée par les berges de l’Uhabia. Dans le prolongement du récit des deux autres rives, la rive sud est marquée par un parcours en bois (piéton) doublé de celui de la vélodyssée (cyclable) autour de l’esplanade centrale et reliant la rue de l’Uhabia à la passerelle et la plage de l’autre rive. Entre les rives, l’espace largement renaturé forme le jardin des Embruns. Ce grand espace est donc défini par la rencontre entre un espace désormais végétalisé, des espaces de déambulation plus informels entre différents massifs protégés et celui d’une renaturation empruntant les essences et paysage des massifs dunaires (dune blanche et grise) pour former des « jardins dunaires ».
À l’est, le promenoir marque « la fin » de la structure urbaine vers le bourg. Il se dessine comme un espace public généreux et ouvert vers l’esplanade centrale. La partie nord du site est marquée par un platelage linéaire et marquant les limites de l’esplanade centrale tout en profitant de la situation plus étroite et résidentielle des bâtiments existants, pour établir une conquête végétale, plus à l’abri. Ainsi, le platelage présente la traversée de différents milieux et composés de séquences (micro-espaces polyvalents, strates arbustives, arborées et jeux topographiques) jusqu’à rejoindre des cheminements vers le bord de mer. La rive sud est formée par les berges de l’Uhabia. Dans le prolongement du récit des deux autres rives, la rive sud est marquée par un parcours en bois (piéton) doublé de celui de la vélodyssée (cyclable) autour de l’esplanade centrale et reliant la rue de l’Uhabia à la passerelle et la plage de l’autre rive. Entre les rives, l’espace largement renaturé forme le jardin des Embruns. Ce grand espace est donc défini par la rencontre entre un espace désormais végétalisé, des espaces de déambulation plus informels entre différents massifs protégés et celui d’une renaturation empruntant les essences et paysage des massifs dunaires (dune blanche et grise) pour former des « jardins dunaires ».
Figure des domaines “à la croisée des chemins”